Descolonizacion / Descolonizacion prend le ferme parti de la radicalité, c’est-à-dire de la résolution des problèmes depuis la racine.

    • DecolonizacionAucun mal ne trouve de résolution véritable s’il n’est pas pris à la racine, là où se trouve la cause première à partir de laquelle se déroule la suite des effets et cause secondaires qui en dépendront toujours, aussi loin de la racine pussent-elles paraître à l’œil distrait. Et c’est parce que le nôtre ne l’est pas que nous ne pouvons participer à la mièvrerie ambiante qui détourne le regard des causes profondes, qui éloigne de toute compréhension authentique, symptôme parmi d’autres de la civilisation de masse qui endort les sociétés dans le lit de l’abandon, au profit de lugubres et avides puissances.

 

    • Pourtant il va bien falloir y faire face et remettre le monde en état. Et ce n’est pas en continuant sur la voie de la Disneylandisation que nous y parviendrons.

 

    • Descolonizacion prend le ferme parti de la radicalité, c’est-à-dire de la prise des problèmes à bras le corps. Il n’y a pas de place pour la tiédeur et la lâcheté lorsque l’abîme écartèle le sol sous les pieds des peuples.

 

    • filtrer filter cribar Il va ainsi falloir tout reprendre à zéro, ou plutôt de là où est partie la dislocation du continent, peut-être même avant que les Européens y arrivent, bien que la part qui nous intéresse est celle qui débuta avec le 12 octobre 1492. Tout doit y passer : la religion, la langue, l’organisation du travail, le rapport à la propriété et aux biens matériels, la sexualité, l’amitié, la famille, la chasse, l’agriculture, tout ! Tout ce qui constitue un peuple. Qu’est-ce qui est d’ici et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Pour ensuite décider de ce qui doit être expurgé et ce qui doit rester.

 

    • Abondance Abundancy opulencia abundancia Eldorado
      La décolonisation radicale ouvrira les portes vers le vrai Eldorado;
      une authentique paix et prospérité.

      Le colossal travail de radicale décolonisation remettra à neuf ce continent, le videra pour le remplir à nouveau à l’instar du grand ménage des campagnards. Une fois par an ils vident leurs demeures, tuent la vermine, lavent le linge, désemplissent le grenier ou la remise, sortent les lits et matelas où punaises et autres insectes désagréables y ont fait leur nid. Et après trois jours d’assainissement ils remettent tout. Sauf que là bien des meubles bancals et objets périmés seront jetés par-dessus la falaise afin que jamais plus ils ne remontent. Ils seront alors le passé, le vrai passé, c’est-à-dire ce qui n’impacte plus le présent.

 

    • Faisons ce grand nettoyage !
      La lutte sera acerbe car cinq siècles de colonisation ne se balaient pas en deux jours. Puis viendra l’Eldorado, non pas une ville d’or mais un continent en paix; une vraie et pérenne paix. Et cela vaut plus que tout l’or du monde !